Du fait des phénomènes de tension superficielle il se forme un ménisque à l'interface verre-mercure. Avant chaque mesure manoeuvrer le réservoir mobile de façon à toujours avoir le même aspect du ménisque.
Le tube de mercure est entouré d'une gaine dans laquelle on peut faire circuler de l'eau à température constante. La pompe du thermostat fonctionne dès que celui-ci est sous tension.
Pour refroidir plus rapidement le bain, on peut faire circuler doucement de l'eau froide dans le serpentin échangeur qui est placé dans la cuve.
Pour des raisons de sécurité (émission de vapeurs de mercure toujours possibles), il est interdit de dépasser 70°C.
Un bouchon permet de fermer le réservoir lorsqu'il n'est pas utilisé (à cause des vapeurs de mercure éventuelles). Ne pas oublier de le retirer lors des mesures.
Régler la température du bain au moyen du bouton gradué et noter la température sur le thermomètre situé au dessus du tube de mercure et non sur le boîtier de régulation.
Attendre avant de faire une mesure que le voyant de chauffage se mette à clignoter: cela signifie que la température de consigne est atteinte et que la température du bain est stable.
Dans ce cas le volume doit être constant, on calculera la hauteur h qu'il faudra maintenir pour chaque mesure afin que le volume total soit voisin de (y compris ).
A partir de la température maximum de 70°C que vous venez d'atteindre dans l'expérience précédente, faites décroître T par sauts de 5°C, jusqu'à T=27°C.
Pour chaque valeur de la température déterminer la pression du gaz enfermé.
T.P. rédigé par Anne Désert
Photos réalisées par Guillaume Isaac
Tracer .
Conclure sur la validité de la loi de Charles.
Déterminer le coefficient directeur de la droite correspondant au coefficient d'augmentation de pression isochore.
Comparer à sa valeur théorique pour un gaz parfait.
Déduire de l'ensemble des mesures le coefficient de compressibilité isotherme.